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Bienvenue

Bienvenue et
Bonne Santé pour Toujours à vous Toutes et à vous Tous

Deux nouveaux livres viennent de sortir :

"Les Confessions Homéopathiques de l'Abbé Chabord                           
aux éditions Sainte Olga

 

"Le Monde est plein de Dieu
mais le monde ne le sait pas"
 

aux éditions Parole et Silence

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Je ne connaissais pas la formule d’Ambroise Paré avant d’avoir traversé ce grand Hall du Centre Hospitalier Universitaire de Lausanne. Lorsque je la découvris, le livre que j’écrivais était déjà bien avancé. J’envisageais comme titre de ce futur livre "Pour une médecine qui donne de la Joie", car vraiment ce métier de médecin m’en a donnée et m’en procure toujours. Pourtant ce métier n’est pas facile, loin de là, car il est au service de la souffrance et des douleurs, et le médecin est un homme comme les autres, peut-être même plus sensible que les autres, non préservé des douleurs et de la souffrance. Mais, comme l’écrivait Romain Rolland :
« Louée soit la joie, louée soit la douleur ! L’une et l’autre sont sœurs, et toutes deux sont saintes. Elles forgent le monde et gonflent les grandes âmes. Elles sont la force, elles sont la vie, elles sont Dieu. Qui ne les aime point toutes deux n’aime ni l’une ni l’autre. » Cela est vrai et j’en ai fait l’expérience, comme l’ont faite des milliers et des milliers de personnes.

Mais la Douleur ne tarda pas à se faire entendre, en tout cas pour moi, lors de mes premiers remplacements en médecine générale, en ville et à la campagne. Tout mon savoir accumulé durant une dizaine d’années se lézarda rapidement devant ce qu’on appelle le principe de réalité. En effet, si j’avais les armes pour combattre les maladies, je n’étais pas armé face aux malades que je rencontrais et qui se plaignaient de troubles n’entrant pas dans les schémas que nous avions appris. J’ai failli tout arrêter et échanger mon diplôme de médecin contre celui de paysan. Mais le destin n’en a pas voulu ainsi, mettant entre mes mains quelques vieux livres ayant appartenu à mes aïeux qui étaient médecins homéopathes. Je les avais ignorés jusque-là et lorsque je me mis à les étudier et à faire quelques expériences sur des problèmes aigus concernant mes enfants, ce fut comme des bouffées d’air pur. Une joie nouvelle s’empara de moi pour étudier cette pensée médicale tout à fait originale. Et si la médecine allopathique que je respecte profondément m’avait appris à disséquer le corps humain pour en connaître les moindres recoins, la médecine homéopathique m’apprenait les relations privilégiées de tous ces recoins par l’étude de la personne dans sa totalité. Le fait de penser l’homme dans sa globalité, tout en se préoccupant des signes les plus infimes qui l’individualisent, donnait à la médecine que je devais pratiquer une toute autre dimension.

Grâce à elle, je rencontrais la pensée d’Hippocrate, ancêtre vénéré par la Faculté, qui m’apprenait « qu’était considéré comme un charlatan le médecin qui s’occupait du particulier sans prendre en compte la totalité du sujet ». Ce fut un réconfort de recevoir ce soutien de taille, car à partir du jour où je me suis intéressé à la pensée homéopathique, j’étais devenu un charlatan aux yeux de nombre de mes confrères, confrères avec qui pourtant j’avais partagé les mêmes bancs de la Faculté, pour passer le même diplôme. Nous avions tous juré sur le serment d’Hippocrate, en tenue de circonstance, mais peu d’entre nous en connaissions la pensée ! L’homme n’est pas toujours cohérent avec lui-même, car pour garder une certaine cohérence, il faut accepter quelquefois d’aller à contre-courant, même si ce n’est pas toujours facile !

Ce n’était pas toujours facile, mais c’était souvent enthousiasmant, car ce chemin m’ouvrit les portes de la pensée millénaire de la médecine traditionnelle chinoise qui, par son observation minutieuse des phénomènes, nous a légué le tableau des correspondances existant entre l’homme et son milieu, reliant ses organes à ses conflits psychologiques, à ses sentiments, aux couleurs, aux goûts, aux sons, aux saisons, aux astres, aux heures, pour ne citer que ces éléments. Confirmant la justesse de cette pensée millénaire, les découvertes des astrophysiciens donnèrent encore plus de joie à ceux et celles qui, comme moi, suivirent ce chemin. Comme l’écrivait un journaliste scientifique, ces découvertes changeaient radicalement toutes les conceptions que l’on pouvait avoir de l’homme et de l’univers. Selon ces physiciens, l’intelligence du corps humain et de l’univers qui le construit dépasse tout entendement, interpellant l’homme à comprendre qu’il participe d’une grande aventure et que son existence a du sens.



   

                       


                                    
 

 

 

 

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